Eric Toulis
Eric Toulis
CE QU'ON NE SAIT PAS TOUJOURS :

Eric Toulis est un miraculé. Enfant, il est atteint d’un mal terrible que les spécialistes nomment entre eux " paresse + " ou " paresse dépassée "…

C’est sa mère qui va le sauver. Ne sachant plus à quel saint se vouer, sur les conseils d’une amie voyante, elle l’emmène à Lourdes. Plongé dans la piscine, le jeune Eric se met soudain à chanter. Il a trouvé sa vocation. Il sera chanteur. Sa mère hurle de joie. Son père, dubitatif, demande à voir…

Très vite, les miracles s’enchaînent. Guidé par un instinct supérieur, Eric commence à écrire des chansons sans connaître une lettre de l’alphabet, compose sans avoir appris une seule note de musique, chante, joue de la guitare, de la trompette, de la basse, de la batterie et excelle au violon.
Il monte en scène, et son ivresse à swinguer, à déconner, fait chavirer les foules.

Maître en loufoqueries baroques, il va attirer à lui, quelques autres farfelus, issus du " louf jazz " comme Brahim Haïouani, Rémi Toulon, Michel Marcos ou ses complices de toujours du groupe Les Escrocs, qui d'ailleurs, préparent leur grand retour pour fêter leurs 21 ans pour cette rentrée 2015. Surprise !

BIOGRAPHIE :

Voilà déjà une bonne dizaine d’années qu’Eric Toulis s’est affranchi de son passé "d’Escrocs" justement, et si son public a bien voulu l’absoudre, ce n’est peut être pas tout à fait par hasard.

C’est qu’en bon saltimbanque, Eric Toulis s’y connaît pour emballer son monde. Il cultive une apparente facilité à passer de la guitare à la trompette, contorsionne sa voix dans ses talents innés d’imitateur et se balade comme un funambule sur le fil de ses chansons. C’est qu’à la base se trouve un VRAI musicien, et l’affaire aurait pu en rester là si Eric Toulis n’avait pas les mêmes dispositions pour l’écriture et la composition ; une aisance qui n’en finit pas de séduire son ami de toujours, et un moment son producteur, Bénabar.
Sur des métriques taillées au millimètre, les images font mouche, quel que soit le registre qu’il adopte : burlesque, grivois, tendre ou féroce. Son l’humour, toujours en embuscade, en ferait presque oublier le savant équilibre de ses chansons qui cherchent toujours à faire naître l’émotion au delà de la dérision mordante.

Avec ses spectacles actuels, Eric Toulis développe une palette scénique impressionnante : entre chansons, sketches, monologue, parodies et chansons à timbres, il nous embarque dans de purs moment de VRAI music hall, dans un monde hétéroclite infiniment drôle et poétique. On passe d’un moment tendre au hasard d’une pensée pour un vélo volé (Le vélo bleu) à un voyage science-fiction à l’intérieur du cerveau féminin (Marisabelle) pour redécouvrir les vertus méconnues de la pratique du sport. D'un plagia Eurovision à une chanson pour futur jeune papa (Pampers Club de France), le tout ponctué de sketches (Parmesan à Cantal) et de quelques gros tubes potentiels hautement vitaminés (Le Kiwi) à vous faire pâlir de jalousie des sardines déjà trop serrées dans leur boite !

En solo, ou entouré, selon les spectacles, Eric Toulis dévoile d'années en années la vraie mesure de son talent de showman absolu. Et ce, sans jamais délaisser son premier grand amour, la musique et particulièrement le Jazz. Les Américains appellent ça un ENTERTAINER ici on a pas de mot... C'est peut-être pour ça que sa chanson "Assedic" s'est propulsée jusqu'aux bandes originales de deux gros films de la Warner (French Kiss et Something got a give) mais... Nul n’est prophète en son pays, vive la république et vive la France !


Tous droits réservés - Photos © Stéphane Kovalsky et Florence Levillain - Mathieu Lombard